L’automobile au centre de la campagne présidentielle 2022

L’automobile est un sujet récurrent au cours des différentes campagnes présidentielles. Elle représente un poste de coût important chez les ménages. C’est pourquoi le secteur subit de nombreuses mesures à chaque mandat à l’exemple de l’instauration du malus/bonus écologique, de la transition vers les véhicules électriques ou plus récemment, de la taxe au poids.

Par la rédaction, publié le 29/03/2022

Un secteur sujet à de multiples crises


Le marché automobile est fortement perturbé depuis quelques mois. Tout d’abord, la crise sanitaire a engendré une baisse drastique de la demande en véhicules neufs et modifié le comportement vis-à-vis de l’apprentissage de la conduite. Juste après, la forte reprise économique tirée par les secteurs de l’automobile et de l’électronique (PC, smartphones, tablettes, etc.) a engendré une demande excessive en semi-conducteur ce qui a provoqué une vague de rupture chez les constructeurs automobiles.

Toujours en plein dans cette crise, les constructeurs font désormais face à une nouvelle épreuve qui est la hausse spectaculaire des prix des matières premières, dont le carburant et l’acier. Cette hausse fut entamée bien avant la crise ukrainienne qui n’a fait qu’accélérer le phénomène.

L’automobile au cœur des programmes des candidats

L’automobile est un sujet sensible chez les Français à l’image de la crise des gilets jaunes provoquée à la suite de la hausse des prix du carburant. C’est pourquoi, il s’agit d’un élément central dans l’ensemble des programmes des candidats à la présidentielle.

À ce propos, il y a unanimité sur le fait que le parc automobile tel qu’il est aujourd’hui n’est pas viable dans le temps. Néanmoins, cela se transcrit de différentes manières chez les candidats. Ainsi, tandis que certains candidats souhaitent réduire les limitations de vitesse, d’autres optent pour une transition énergétique incitée par des systèmes de taxes/bonus.

Par ailleurs, pour répondre à la flambée des prix actuels, certains candidats proposent de geler les prix tandis que d’autres privilégient une hausse de la prise en charge du forfait kilométrique ou encore le fameux chèque inflation. Le véhicule est au cœur de la mobilité des Français, c’est pourquoi il continuera à susciter des débats.

La voiture sans permis comme solution

La voiture sans permis connaît un net regain d’intérêt à la suite à toutes ces crises. Tout d’abord, ces véhicules consomment moins ce qui réduit la facture d’essence à la fin du mois. D’ailleurs, il existe de nombreux modèles sans permis et à motorisation électrique. Leur autonomie est plutôt bonne, avec une distance parcourue dépassant souvent les 70 km, ce qui est largement suffisant pour un usage strictement urbain.

Par ailleurs, l’entretien de ces véhicules est bien moindre en comparaison avec un véhicule classique à permis. L’entretien est en effet plus simple et facilement réalisable par soi-même grâce à piecessanspermis.fr. De plus, la voiture sans permis embarque beaucoup moins de technologie, et donc de composants électroniques. Cela réduit les temps d’attente qui peuvent dépasser 12 mois pour certains modèles avec permis chez les constructeurs.